Peggy Oulerich

Peggy Oulerich

Biographie

Peggy Oulerich a grandi en Nouvelle Calédonie et au Sénégal avant de venir étudier à Paris à l’age de 18 ans. Formée en STAPS à l’université Paris XII, à L’Iufm puis dans le corps des Professeurs Spécialisés de la ville de Paris, c’est au sein de la compagnie Sans Dessus Dessous qu’elle évolue en tant que danseuse et forge ses armes chorégraphiques. En effet, grâce au soutien du Centre Chorégraphique National de Créteil, ville où est basée la troupe, les Sens Dessus Dessous ont pu collaborer avec de nombreux chorégraphes tels que José Montalvo et Dominique Hervieux, Robyn Orlin, Karim Sebar, Samir Hachichi, Bill T. Jones…

En 2008, Peggy tombe amoureuse de Saint Martin et de son métissage et s’y installe. Imbali Créative Center la prend immédiatement sous son aile, produit ses premiers spectacles et l’aide à développer la danse contemporaine sur le territoire. Elle rejoint le Collectif HeadMade Factory en 2011 et débute les collaborations artistiques avec les artistes du groupe. C’est en 2013 qu’elle intègre NIA (National Institute of Art) en tant que Directrice du département de danse contemporaine.

Démarche

Depuis de nombreuses années Peggy distille ses créations des deux cotés de l’ile dans diverses productions et collaborations avec des peintres, plasticiens, poètes.

Peggy Oulerich oriente son travail autour des techniques de la danse contact et de l’improvisation ; elle implique donc ses danseurs dans le processus créatif afin de « se nourrir des résonances intérieures de chacun ». Ses inspirations sont éclectiques et sa collaboration avec des artistes plasticiens est « le moyen privilégié de confrontation des univers interprétatifs du réel ».

Lorsqu’on lui demande de définir sa danse, elle répond que c’est une danse à vivre, tant comme danseur que comme spectateur, et aux mots et leur définition qui figent l’action, elle préfère « un langage dansé et un discours des corps… »

La danse contemporaine est multiple et se réinvente sans cesse, loin d’une danse narrative où le sens est imposé et la technique comme seul objet d’intérêt. D’un chaos apparent naît une réelle harmonie dans la chorégraphie, où chacun promène son œil selon sa sensibilité et y trouve une lecture qui lui est propre, en écho à son inconscient et son imaginaire. La grâce se trouve alors dans l’incertitude des formes et la combinaison des corps. La poésie naît de ce nouveau rapport que le danseur explore avec la matière, d’un sol, d’un mur, d’une peinture, d’un autre corps… »